mercredi 30 juillet 2014

L'AVARE, Molière




BIOGRAPHIE: Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort le 17 février 1673, est un dramaturge auteur de comédies, mais aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. L'Avare est une comédie de Molière en 5 actes (comportant respectivement 5, 5, 9, 7 et 6 scènes), écrite en prose, jouée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Le sujet est inspiré d’une pièce de Plaute intitulée La Marmite.

RÉSUMÉ: Harpagon, l’avare, n’aime que son argent ; il ne voit que des voleurs autour de lui, il soupçonne tout le monde de vouloir lui voler son argent. Son fils et sa fille causent-ils à part. Il fouille le valet de son fils ; après avoir visité ses deux mains, il demande les autres. Il refuse à ses enfants le nécessaire, et son fils, réduit à manquer de tout, devient joueur. Harpagon l’apprend et au lieu de lui reprocher ce vice, il lui conseille de placer à gros intérêt l’argent qu’il gagne au jeu. L’Avare songe à établir ses deux enfants sans s’inquiéter le moins du monde de leurs goûts, il a fait choix d’une riche veuve pour son fils Cléante, et pour sa fille, Élise, du seigneur Anselme, un homme mûr qui n’a pas plus de cinquante ans, mais noble, doux, posé, sage et fort riche. Son intendant, Valère, qui aspire secrètement à la main d’Élise, lui fait quelques objections.

UTILISABLE POUR LE BAC: Molière, peint l’avarice dans le milieu bourgeois du XVIIe siècle, il en montre toutes les conséquences dévastatrices pour la personne, tout le désordre qui en résulte pour la cellule familiale. Les traits de caractère de son avare sont d’une vérité humaine si profonde qu’il crée un type. Molière développe une comédie de caractère et de mœurs.

OPINION PERSONNELLE: L’Avare n’est pas, des pièces de Molière, celle que je préfère et ce pour diverses raisons.Premièrement, je n’y retrouve pas les qualités d’écriture qui me ravissent tant parfois chez l’auteur et deuxièmement, ce qui donne normalement de la valeur à une comédie, c’est son potentiel comique, son pouvoir à faire rire sans retenue et sans complaisance. Ici, je n’ai que souri à de rares endroits.